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C’est autour de la thématique: «Promouvoir la coopération en soutien aux innovations pour le développement du secteur eau et assainissement en Afrique », que se tiennent l’ensemble des 88 Assises du Conseil Scientifique et Technique (CST) de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAE) par visioconférence du 15 au 18 novembre 2021 à Ouagadougou (Burkina Faso) sous la juridiction de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA).  

Les assises du Conseil Scientifique et technique souhaitent être des cadres de partages, de plaidoyers et de mis en avant des innovations, réunissant autour d’une même table des scientifiques, des experts, des décideurs, des politiques, des municipalités, des ONG, des fournisseurs de technologies, etc.

Il apparaitrait qu’en Afrique, plus de 300 millions de personnes ne possède toujours pas l’accès à l’eau potable et environ 700 millions de personnes, vivant pour la majorité en Afrique subsaharienne, n’ont pas accès à des services d’assainissement adéquat.

C’est dans cette raison que , « ces cadres de partages et d’échanges sont d’excellentes opportunités d’apprendre des autres pour aller de l’avant. Les résolutions et engagements forts qui ressortent à chaque assise prouvent que si ces cadres n’existaient pas, il aurait fallu les créer. En effet, si aujourd’hui l’innovation est un facteur sûr et incontournable pour booster le développement de l’Afrique dans son ensemble, elle l’est davantage pour le secteur de l’eau et de l’assainissement. Experts techniciens, chercheurs, fabricants, star up, chacun y donnant du sien pour apporter une solution, sa solution, dans la résolution du problème. Coopérer est alors primordial et indispensable pour non seulement capitaliser, mais aussi et surtout partager les expériences réussies », a souligné M. Sylvain Usher, le Directeur Exécutif de l’AAE .

Au Burkina Faso, l’état s’est engagé à travers des programmes et projets à obtenir une solution durable aux problèmes d’eau et d’assainissement aux populations.

« Mon département et l’ensemble de ses démembrements mettront tout en œuvre pour l’accomplissement des projets déployés ou portes par le Burkina Faso et solidifier les rapports séculaires qui subsistent entre cette faitière qu’est l’Association Africaine de l’Eau et l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (…). Si aujourd’hui l’innovation est un facteur sûr et incontournable pour booster le développement de l’Afrique dans sa globalité, elle l’est encore plus pour le secteur de l’eau et de l’assainissement. Il est nécessaire pour l’Afrique d’avancer relativement vite si elle veut être au même niveau des ODD à l’horizon 2030. En conséquence, elle doit exploiter et utiliser l’ensemble des ressources et potentialités qui se proposent à elle en termes d’innovation, et c’est à ce niveau que l’alliance entre les différentes parties prenantes doit se solidifier, s’établir et prendre toute sa place dans la bataille contre la soif et les maladies liées aux problèmes d’assainissement », a rappelé M. Alassoum SORI, Secrétaire général du ministère de l’eau et de l’assainissement.

Soulignons que la 87e rencontre s’est tenue au cours du 26 et du 28 juillet 2021 sous le thème « la sécurité de l’eau pour la paix et le développement en Afrique : quelles contributions de l’AAE et ses partenaires pour améliorer la croissance ? ».

Cette rencontre a été un rendez-vous des réponses de l’Afrique pour l’Afrique, un rendez-vous de l’expertise et de l’intelligence africaine pour solutionner l’épineuse question qu’est l’accès à l’eau potable et l’assainissement.

Entre autres, du 21 au 26 mars 2022, l’Afrique à travers, le Sénégal accueillera le 4e forum mondial de l’eau et de l’assainissement.

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